PROCHES EN FIN DE VIE : NOS CONSEILS POUR LES ACCOMPAGNER AU MIEUX

Lorsque les traitements ne sont plus en mesure de sauver un malade, les médecins décrètent que cette personne est en fin de vie. S’il s’agit d’un de vos proches, il vous faudra l’accompagner pendant quelques jours, quelques semaines, voire plusieurs mois. Une période particulièrement difficile à surmonter pour le malade comme pour vous. Voici quelques conseils qui peuvent vous être utiles.

Le rôle de l’accompagnant

En tant qu’accompagnant, vous endossez un rôle important, que votre proche soit dans une maison de retraite, à l’hôpital ou à domicile. La personne malade peut faire face à de terribles souffrances - pour l’aider à les surmonter ou à ne plus les ressentir, vous pouvez agir en demandant au médecin une sédation profonde. Un droit stipulé dans la loi Leonetti, à ne pas confondre au droit au suicide qui est interdit en France.

Si le personnel soignant est là pour alléger votre rôle, d’autres tâches vous incombent si vous souhaitez accompagner au mieux cet être cher.

La bonne attitude à adopter

• Communiquez

N’oubliez pas que votre proche est toujours en vie et a peut-être besoin de s’épancher. C’est sûrement votre cas également, alors osez lui faire part de votre ressenti, de vos craintes, de votre peine. Un lien fort vous a uni autrefois, l’approche de la mort ne doit pas le défaire, au contraire ! Cela permettra peut-être au malade de se libérer de certaines pensées ou angoisses. Soyez disposé·e à l’écouter.

• Montrez-lui de l’affection

C’est aussi le moment de l’inonder d’amour en lui offrant une présence chaleureuse et rassurante. Prenez-lui la main, serrez votre proche dans vos bras. Soyez tout simplement présent·e pour lui, à son chevet.

• Restez naturel·le

Même si vous avez besoin d’exprimer votre tristesse, il ne faut pas que chacune de vos rencontres se fasse dans le désarroi. Détournez la conversation de la maladie, trouvez des sujets d’échanges, de bonheur, d’optimisme. De quoi lui changer les idées et lui permettre de faire une pause. Inutile de vous sentir coupable d’être en vie et en bonne santé : ne craignez pas de partager vos moments de joies, présents ou passés. Vous pouvez même lui demander conseil : votre proche a besoin de se sentir utile malgré la situation.

• Ne lui cachez rien, préparez votre proche

Épargner les détails sur sa maladie à un proche en fin de vie ne l’aidera pas. Au contraire, il est primordial qu’il puisse se préparer à affronter ce qui l’attend. Même si certains aspects sont loin d’être réjouissants, il doit savoir ce qu’il va se passer prochainement pour lui. La sincérité est la clé.

• Acceptez ses choix

Bien qu’il s’agisse d’un être cher, vous ne pouvez pas choisir à sa place. Il est essentiel d’accepter son choix concernant le mode de traitement palliatif qu’il souhaite. Même si cela vous semble difficile, comme le don d’organes ou le don du corps à la science. Ce sont ses dernières volontés, vous devez les respecter.

Vous aussi, faites-vous accompagner

Dans ces moments difficiles, il est important de ne pas rester seul·e, en particulier si cette période de fin de vie dure plusieurs mois. Que ce soit avec votre partenaire, avec un proche ou avec un professionnel, n’hésitez pas à exprimer votre ressenti, à vous libérer de vos peurs et de vos doutes. Des associations existent pour soulager les familles, leur permettre d’être écoutées et de souffler.

Restez à ses côtés grâce au congé solidarité

Saviez-vous que le congé de solidarité familiale vous permet d’assister un proche gravement malade si vous êtes salarié·e ? Ce congé est accordé pour une durée de 3 mois renouvelable une fois et ne peut être ni reporté ni refusé par votre employeur. Cette solution permet de rester présent·e pour son proche en fin de vie et de mettre de côté le travail pour mieux vous concentrer sur l’essentiel.

Comme le reste, une fin de vie doit être préparée. Pour partir l’esprit serein et atténuer la peine de vos proches, n’hésitez pas à organiser vos dernières volontés sur Transmissio.net.